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Photo du rédacteurKatja Hanska

Au coeur du métier de Guérisseuse



"L'Âme humaine n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C'est une énergie sensible, vibrante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée."

Tous les Praticiens en Médecine Énergétique en conviendront : le métier de Guérisseur est un long et difficile parcours, indéniablement dense et riche. Sa maîtrise s'acquiert par un enseignement rigoureux, à la fois théorique et pratique, ciblé selon la ou les spécialité(s) choisie(s), permettant ainsi au Guérisseur d'exercer sur de multiples terrains. Dès lors que les compétences professionnelles sont validées, le Guérisseur se doit de développer non seulement un "savoir-faire", mais aussi un "savoir-être", une qualité personnelle indispensable au Guérisseur.


Malgré une législation spécifique restrictive à laquelle sont soumises les professions liées aux Pratiques de Médecines Alternatives, en dépit des luttes pour obtenir la valorisation attendue par les Praticiens professionnels, les perspectives d'évolution sont favorables : d'une part, compte-tenu de l'évolution des consciences, et de ce fait, d'un plus large public intéressé par la dimension holistique des Thérapies Alternatives ; et d'autre part, de l'émergence de nouvelles données et avancées conceptuelles. Notre époque est une étape importante dans l'histoire de l'Art de la Guérison : elle ouvre sur de nouvelles hypothèses et approches expérimentales, créant un pont entre la Physique, la Recherche Médicale et les Approches Énergétiques. Ainsi devrait se profiler un avenir prometteur, entre Médecine Conventionnelle et Médecines Alternatives.

Primum non nocere

Dans le processus d'apprentissage de l'Art de la Guérison, le travail le plus ardu ne réside pas seulement dans les techniques, mais davantage dans la réalisation individuelle et la dimension spirituelle du Guérisseur. L'Art de Guérir dépend alors, non pas des techniques, mais de l'état d'esprit avec lequel elles sont abordées. En effet, sans ces conditions, les techniques les plus pointues s'avèrent au mieux inefficaces, au pire dangereuses, avec pour résultat des préjudices apportés aux champs d'énergie du Consultant, si le Guérisseur n'a pas préalablement acquis la puissance spirituelle correspondante. C'est pourquoi, on ne s'improvise pas Guérisseur. Travailler avec les énergies nécessite à la fois d'acquérir de puissantes forces spirituelles, et de se conformer à une méthodologie scientifiquement établie qui fait appel à des règles codifiées. Vous avez certainement rencontré ces personnes qui s'autoproclament "guérisseurs" après deux ou trois stages, prennent en charge des Consultants qu'ils ne peuvent évidemment pas soulager, lesquels se retrouvent à l'hôpital. Ces individus portent atteinte à la crédibilité de la Profession. Toute intervention sur le champ d'énergie humaine se doit d'appliquer cette règle d'or : "Avant tout, ne pas nuire…".

La dimension spirituelle du Guérisseur

L'Art de la Guérison dépend donc, non pas des techniques, même si bien évidemment elles sont importantes, mais de l'état d'esprit dans lequel le Guérisseur les aborde. Plus il développe sa pratique en acquérant et en développant de profondes forces spirituelles, plus il devient capable de canaliser et de transmettre une énergie guérisseuse parfaitement ciblée selon les besoins du Consultant.


Avant de poursuivre, je voudrais rappeler les spécificités et les fonctions du Guérisseur, Praticien en Médecine Énergétique, spécialisé dans les Pratiques de Soins par les Champs Bioénergétiques. D'une manière générale, il travaille avec ses mains qui sont ses outils, en suivant ce qu'on appelle son Haut Sens de la Perception (HSP) des Champs Énergétiques, qu'il a développé au fur et à mesure de sa pratique. Selon des méthodes d'imposition spécifiques (sur le corps ou au-dessus du corps, en présence ou à distance), il dispense des "soins" (car il s'agit bien de "soins", dans le sens de "prendre soin" de quelqu'un, de lui "faire du bien", de le "soulager", au même titre qu'une femme se voit prodiguer des "soins du visage"), de nature préventive ou curative, visant à promouvoir, à maintenir, à restaurer la santé du corps et de l'esprit, à harmoniser les énergies du corps. De ce fait, le Guérisseur contribue à l’éducation, à la santé préventive et curative, à l’accompagnement psychologique et/ou spirituel des personnes ou des groupes dans leur parcours de soins en lien avec leur projet de vie. Si je devais résumer, je dirais que la fonction essentielle du Guérisseur est de "faire du bien à l'Âme".

La blessure : notre éducatrice

Ces quelques repères posés, je vais tenter de reconstituer le puzzle de ces dernières années d'activité, passées à panser les égos blessés, à accompagner les réparations du cœur, à guérir les bleus du Corps et les maux de l'Âme. Les miens d'abord, puis ceux des Autres, puisque chacun de nous est un Guérisseur blessé, qu'il nous faut bien connaître et expérimenter la souffrance pour mieux la comprendre et la soulager, qu'il nous faut apprendre à se guérir pour montrer aux Autres qu'ils en sont capables.


Pour chacun sonne un jour le moment d'expérimenter la souffrance, celle qui fige entre stupeur et tremblements, celle qui tue de l'intérieur mais qui laisse vivant, celle qui nous confronte à nos démons, qui nous fait plonger dans les ténèbres, un peu comme les démembrements vécus par les Chamanes. Si je partage ici mon expérience de "démembrement", c'est pour inspirer les personnes qui sont également passées dans la grande "lessiveuse", et qui à défaut d'être revenues tout à fait indemnes, se sont vues totalement transformées.

Pour ma part, comme j'aime les histoires joliment racontées, même celles qui sont tragiques, c'est la mythologie grecque qui illustre le mieux la façon dont j'ai traversé, comme l'appelle C.G. Jung, la "nuit noire" de l'Âme. C'est aussi une marque de résilience de l'épreuve, car après tout, ce n'est qu'une "expérience" parmi d'autres. C'est ainsi que mon "expérience" de mort intérieure s'est-elle apparentée à une longue dérive sur le Styx, ce Fleuve des Enfers. J'ai oublié le temps de mon errance, ballotée dans la barque infernale de Charon, lequel las de mes lamentations m'a finalement jetée par-dessus bord. J'ai cru alors en avoir terminé avec la souffrance en me noyant dans l'Achéron, la Rivière des Chagrins. Que nenni. Ce n'était pas mon heure. Je ne me souviens plus comment je me suis extirpée de ce cloaque, ni comment j'ai bu l'eau du Ruisseau de l'Oubli. Toujours est-il que Chronos et Léthé m'ont apporté l'oubli, ou plutôt, la charge émotionnelle liée à l'expérience s'est trouvée dissoute. Lavée, essorée, lissée comme un galet, presque neuve, je suis revenue du monde des morts avec de curieux bagages. Un RESET total. Depuis, l'Invisible ne m'a plus laissée tranquille : je "sens", je "vois", je "palpe, ces choses si subtiles que sont les énergies. Les Médecins m'ont dit que c'était probablement consécutif au choc … mais je n'en suis pas si sûre car "Dieu plante le remède à côté du poison". On ne devient pas Guérisseur sans douleur…

Le chemin se fait en marchant

… Comme on ne devient pas Guérisseur et on n'enseigne pas sans efforts. Il faut beaucoup travailler. Outre s'éduquer, on crée sa propre statue intérieure : on coupe, on cisèle, on rabote, on lisse, on ajoute des morceaux et on pratique longuement. On garde à l'esprit que les premiers succès peuvent tourner la tête, que les échecs le peuvent tout autant, mais pas dans le même sens. L'Art de la Guérison est une dure école de sagesse et d'humilité : le Guérisseur n'est pas un Guru et son rôle est d'aider les Autres à marcher sans béquilles.


À ce titre, l'ego est l'ennemi du Guérisseur. Une fois délivré de son image de guérisseur idéal (remarquez le "g" minuscule), et du piédestal sur lequel il trône dans son imagination, il peut être vraiment libre de travailler. La vénération des aveugles fait souvent oublier au borgne qu'il lui reste encore un œil à ouvrir. Il se laisse facilement prendre aux filets de son propre rayonnement, ignorant que les louanges qui l'entourent ne sont qu'éphémères et relèvent davantage de transferts thérapeutiques que d'une authentique reconnaissance. Par conséquent, malgré ces hauteurs éclairées, il est sage de descendre d'un cran et se garder des chutes vertigineuses.

Savoir-Faire et Savoir-Être

D'autres compétences/qualités sont également à développer : aimer les Autres aussi inconditionnellement que possible ; connaître la nature humaine avec ce qu'elle a de meilleur et de pire ; posséder une capacité d'écoute phénoménale et sans jugement ; une compassion à toute épreuve ; et une patience infinie. Le Guérisseur doit "rayonner" de l'intérieur vers l'extérieur et posséder des valeurs spirituelles profondes, comme vous l'avez compris. On appelle cela le charisme, je dirais plutôt qu'il s'agit d'une lumière intérieure. Ce n'est pas pour rien que l'on appelle aussi la Médecine Énergétique, la "Médecine Lumière".

Vais-je guérir ? Peut-être. Vais-je grandir ? Assurément.

Lorsqu'un Consultant me sollicite pour obtenir la guérison, quelle que soit sa problématique, j'ai conscience que dans sa requête se cache une quête de sens, qu'elle exprime un besoin fondamental de parvenir à sa véritable personnalité, à cette subtile partie de lui-même à laquelle il aspire. Son approche n'est pas seulement un appel à la guérison physique, mais bel et bien à la guérison de l'Âme. En engageant cette démarche, il active le processus d'autoguérison. C'est en cela que les pratiques de Médecines Alternatives sont holistiques : elles considèrent la globalité de l'être et non pas une partie séparée du tout.


Les Guérisseurs ne font pas des miracles, ils ne sont pas "Dieu". Ils n'accomplissent que ce que le corps peut accomplir, et il y a des limites. L'ultime limite est la dissolution de l'enveloppe physique, la mort, qualifiée à juste titre de "phase terminale". Personne ne peut rien devant la mort. En revanche, et puisque l'aspect le plus éprouvant de la mort physique est sans doute la peur de souffrir, d'aborder l'inconnu et d'abandonner les êtres aimés. Les Guérisseurs accompagnent les Vivants, ceux en partance, et enfin ceux qui restent.

Un sens aiguisé de la perception

Alors, me direz-vous, d'où vient cette aptitude à guérir que possède les Guérisseurs ? Pour ma part, comme je l'ai dit plus haut, j'ai pris "un coup sur la tête", mais cela n'explique pas tout. J'ai été formée à l'école de Barbara Ann Brennan, Scientifique à la Nasa, devenue Guérisseuse et Enseignante dans son propre établissement. Elle a nommé ce type de perception, le Haut Sens de la Perception (HSP). Certains appellent "médiums" ceux qui le possède, mais cela n'a rien avoir avec les médiums et je ne me qualifierais pas personnellement de "médium", et surtout pas de "voyante". Je dirais plutôt que le HSP s'apparente davantage à "voir sans les yeux" les énergies du corps, qu'il s'agit d'une intuition extrêmement développée, et d'une capacité à capter et à interpréter des informations existant sur une fréquence différente de la nôtre. Un peu comme le principe de la radio. Il suffit de se connecter sur la bonne fréquence pour écouter sa radio préférée. C'est à la fois "magique" comme la radio, mais cela ne l'est pas vraiment car "explicable" et "vérifiable" par la Science.


Pour développer le HSP, il faut surtout apprendre à exercer sa vue pour observer les signes, et son oreille intérieure pour se mettre à l'écoute de l'Intelligence cosmique. En quelque sorte, il faut développer des "capteurs subtils" qui permettent de ressentir la présence de l'Invisible. Il s'agit d'un sens que tout le monde possède, mais que les Guérisseurs ont appris à développer, au même titre que nous avons tous des mains, qui ne feront pas forcément de nous des virtuoses du piano, si nous n'y travaillons pas. Forcément, si vous développez vos cinq sens au-delà de la normalité, vous vous ouvrez à un monde nouveau et à des expériences nouvelles. Il faut beaucoup de pratique et autant de temps pour développer le HSP, s'y habituer demande également du temps et de la persévérance, et bien entendu à interpréter correctement les informations captées. "Tout bruit écouté longtemps devient une voix "dit le proverbe.

La Lumière de l'Esprit serait-elle devenue si froide qu'elle n'arrive plus à se réchauffer aux flammes de votre Âme ?

À quoi sert le HSP ? Tout simplement à "voir" les champs d'énergie autour et à l'intérieur de tout, y compris le corps humain. Les champs d'énergie sont étroitement associés aux fonctions vitales – physique, mentale et spirituelle – de l'être humain avec lesquelles ils évoluent constamment. Comme vous le savez, le champs d'énergie humaine (l'aura) comprend sept couches d'énergie, douées chacune d'un schéma énergétique en évolution qui pulse au rythme de la force vitale. Chaque couche est composée de vibrations/pulsations supérieures à celles qu'elle entoure et traverse. La santé, la maladie, et la mort modifient ce schéma. Ces fluctuations se manifestent comme dans la couche d'ozone de la Terre, la pollution modifie son schéma. Au même titre qu'il y a des trous dans la couche d'ozone, on observe des trous et des fuites dans les champs auriques.


Depuis des générations, les Maîtres Guérisseurs de toutes traditions spirituelles (indiennes, asiatiques, européennes) nous ont transmis leurs savoirs sur l'Art Sacré de la Guérison, ainsi nommé autrefois. Ils ont observé le champ d'énergie humaine et ont remarqué que ce champ exprime la réalité d'un individu, plus encore que le corps physique. Les couches du champs sont donc des corps énergétiques. Comme ces couches d'énergie "nous" constituent, par conséquent à notre tour, "nous" sommes énergie. De ce point de vue, nous n'habitons pas notre corps physique, c'est notre corps physique qui nous habite. Dans cette perspective, la mort peut être considérée sous un jour nouveau.


Le Guérisseur "accompli" est capable de "voir" une personne que la mort vient de séparer de son corps, à qui il reste les quatre couches supérieures de ses corps d'énergie, les trois couches inférieures qui maintiennent en place le corps physique s'étant dissoutes à la mort. Pour nous Guérisseurs, la mort n'est qu'une transition, certes un changement considérable, l'ultime expérience de la vie, mais enfin une renaissance à un autre plan de réalité.

À chaque instant, nous avons la liberté de choisir, et chacun de nos choix détermine la direction de nos vies.

Il est possible que mes propos heurtent certaines croyances et qu'ils peuvent choquer. Je ne cherche à convertir personne à mes idées, et je comprends que mon éthique personnelle, le concept de l'immortalité de l'âme ou le principe de réincarnation puissent vous donner de l'urticaire. Si elles sont contraires aux vôtres, seule compte votre expérience qui édifiera votre réalité. Néanmoins, comme je me suis proposée de partager ma réalité de Guérisseuse, je vous suggère d'envisager l'hypothèse que la vie soit un mystère qui nous dépasse et que notre mort, quelle qu'en soit la forme, ne soit pas qu'une disparition pure et simple. Il y a toujours des incorruptibles à ce concept, et leurs idées sont respectables au même titre que celles prônant l'immortalité de l'Âme. Cependant, et puisque l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne, le monde ne s'en trouverait que mieux si nous sortions du carcan de la pensée unique. N'est-ce pas déjà beaucoup dans un monde où la tolérance n'est pas universelle ?


La maladie (surtout) et la mort (parfois) constituent mon quotidien professionnel. À ce titre, j'ai l'occasion de côtoyer des personnes très malades, dans de grandes souffrances, et d'autres qui paraissaient vivantes mais qui sont déjà "de l'autre côté" du rideau qui délimite ce que nous sommes convenus d'appeler "vie" et "mort". Pour les Guérisseurs, ce rideau est illusoire, il sépare en réalité ce que "nous pensons être" de "ce que nous sommes vraiment". Autrement dit, il sépare notre être physique de notre être spirituel supérieur, l'Âme, qui ne connaît pas la mort.

Travailleur de la Lumière

Pour le Guérisseur, le HSP permet, à partir de la quatrième couche de l'aura et au-delà de celle-ci, de découvrir des guides spirituels ou, si vous préférez les appeler ainsi, des anges gardiens. Au commencement de notre apprentissage de la guérison, il n'est pas rare de s'interroger sur notre propre santé mentale tant nous sommes parfois "secoués" de ce que nous percevons. S'en suit une période intense de recherche spirituelle, avec ses hauts et ses bas, ses petites dérives, et ses retours à la raison. Et puis, on commence à s'habituer à la présence discrète et invisible de ces êtres, et on se demande pourquoi, nous qui sommes incarnés, sommes devenus si aveugles et si peu sages. Enfin, survient le moment où tout rentre dans un ordre "divin" : nous acceptons notre nouvelle condition, nous évoluons dans le flux de la vie sous toutes ses manifestations. Dès lors, nous sommes prêts à travailler "dans la lumière" et "avec la lumière". Le Guérisseur est un Travailleur de la Lumière.


Il existe d'autres pratiques de guérison qui incorporent l'assistance des êtres de lumière comme le Reiki Sacré. Pour ma part, tout naturellement je demande l'assistance des êtres de lumière. Pas de mise en scène, sans tambour ni trompette, pas de signes cabalistiques. Juste une connexion par nature silencieuse et discrète, pour éviter de heurter les croyances du Consultant. Car il ne faut pas l'oublier, le Guérisseur n'est que l'outil de transmission entre les énergies guérisseuses et un être humain.

Si tu veux que le soleil entre dans ta chambre, il faut ouvrir les volets

Et pour le Consultant ? Le travail de guérison est parfois semblable à une greffe. Il se peut que le receveur ne soit pas compatible et l'énergie de guérison ne pourra pénétrer le cœur de son être. Il y aura rejet. On dit parfois qu'il est plus difficile de recevoir que de donner. Peut-être parce qu'il faut, pour manifester sa polarité réceptive, être en adéquation avec la polarité émettrice du Guérisseur. C'est pourquoi j'insiste sur le "savoir-être" du Guérisseur. La guérison demande le respect des lois de l'échange, une harmonie de polarité du donner et du recevoir. Comme dans l'Amour, tout déséquilibre en ce domaine garantit tôt ou tard le ressentiment de celui qui donne sans trouver un retour, ou de celui qui reçoit sans être sûr de le vouloir.


Le Guérisseur n'offre pas seulement un soin : il donne de son énergie, car capter et canaliser les énergies de guérison de haute fréquence apporte à la fois beaucoup de force spirituelle mais éreinte le Guérisseur ; il donne son énergie émotionnelle, sa sollicitude, sa compassion, car contempler la souffrance humaine ou animale est usant ; il donne de son temps, car il n'a pas d'heure, toujours disponible, pour écouter, consoler, user non seulement des gestes guérisseurs mais également des mots qui guérissent et qui pansent les plaies du cœur.


Pour certains, les anges gardiens et les guides n'ont aucune réalité, voire même cela peut leur sembler inacceptable. Il est rare que je fasse référence aux êtres de lumière qui accompagnent mes séances, ceci une fois encore, par pudeur et pour ne heurter personne. Dans ce cas, je parle de "phénomène" et seulement si on m'interroge. Il m'arrive de donner des métaphores plus subtiles que d'autres ou des formulations plus adéquates pour expliquer mon travail. Tout dépend de mon inspiration et de mon interlocuteur. D'une manière générale, on m'attribue un "don", que je ne possède pas. L'idée du "don" me gêne car dans la première partie de mon existence, j'ignorais les capacités que j'ai développées par la suite et qui ont fait de moi une Guérisseuse. Je l'ai déjà dit, chacun est capable de développer le HSP.

La guérison du cœur s'édifie aussi sur la raison

Pour le Guérisseur, qu'est-ce que la guérison ? Dans la perspective holistique, c'est à dire, corps-esprit-âme, soit la dimension globale de l'être, le Guérisseur considère les êtres humains comme étant des champs d'énergie dans lesquels évoluent des corps physiques. La guérison, c'est donc la dissolution du voile entre la personnalité et le noyau intérieur "divin", l'Âme, entre ce que "nous pensons être, et ce que nous sommes réellement entre la vie et la mort". Si un Consultant demande s'il va mourir ou si mon travail va lui faire recouvrer la santé, je me dois de répondre selon le contexte de l'Âme et de la réalité spirituelle décrite plus haut. Mais ce n'est pas toujours "évident". Quand une personne est "soignée" selon les pratiques holistiques, énergétiques et spirituelles, elle ne sera plus jamais la même, cela découle également du fait que le contexte de vie est un changement personnel constant. En revanche, elle ira "assurément mieux", et ceci en vertu du même contexte, car la vie s'approche sans cesse de l'unification avec le Divin. Dans d’autres cas, je ne peux répondre que "je ne le sais pas, mais c'est possible", car rien n'est "impossible".


Pour ce qui concerne la douleur, le Guérisseur parvient généralement à l'atténuer, voire à la faire disparaitre. Dans certains cas, l'antalgique prescrit par le Médecin Généraliste s'avère nécessaire et complètera l'effet du soin énergétique ou vice versa. Le corps apaisé, l'esprit peut s'élever. Alors, pourquoi s'en priver ? L'un n'empêche pas l'autre. L'antalgique est aussi un cadeau divin.


Le Guérisseur est plein de ressources et aime à les partager pour le plus grand bien de ses Consultants. Le Guérisseur parlera peut-être de la peur. La peur a beaucoup à nous apprendre. Elle représente la séparation d'avec ce que nous sommes vraiment. Il est possible d'en faire son allié. Comme la douleur, il est possible de l'apprivoiser.


Quand quelqu'un consulte un Guérisseur, il espère qu'il va atténuer sa douleur ou une autre problématique, ou encore se débarrasser d'un mal que la Médecine Conventionnelle n'a pu soulager. Or, le Consultant reçoit toujours plus que ce qu'il a demandé, car le Guérisseur ne se contente pas de chercher à éliminer le symptôme, mais il cherche à amener le Consultant à découvrir et à guérir les racines du mal au niveau le plus profond de son être intime. Il va l'aider à changer la définition de lui-même, à se recentrer sur ses valeurs intérieures et plus seulement sur les buts extérieurs qui reparaîtront plus tard, une fois guéri. Dans un premier temps, il faut guérir l'intérieur.

En conclusion

Pour conclure, je dirais que toute maladie porte une leçon, Toute guérison a des effets inattendus : les Consultants acquièrent une nouvelle confiance et développent une connaissance intime d'eux-mêmes. Je dirais aussi que sur le territoire muet de la souffrance, le langage du corps est le maître. De toutes les techniques que j'ai pu expérimenter dans le champ thérapeutique, je ne connais aucune pratique plus puissante que celle du toucher guérisseur, que ce soit pour réparer une sécurité de base, de soulager une douleur, de consoler ou encore de rétablir une communication harmonieuse entre le corps et l'esprit.


Enfin, et comme une citation en amène une autre : "Fais à autrui ce que tu aimerais qu'on te fasse".


Auteur : Katja Hanska


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